Des souches antibiorésistantes de la bactérie responsable, Mycobacterium leprae, émergent dans plusieurs régions du monde, et les voies de transmission du pathogène ne sont pas complètement comprises. Etant donné l’impossibilité d’isoler la bactérie en culture, de nouveaux moyens de détection et de surveillance sont indispensables afin d'atteindre l’objectif ambitieux de l’OMS de 70% de réduction du nombre de cas annuels d’ici la fin de la décennie. Une étude a décrit et évalué une nouvelle approche moléculaire de diagnostic et surveillance mise au point par GenoScreen. Ce test, appelé Deeplex® Myc-Lep, permet de séquencer en profondeur toutes les cibles génétiques connues de résistance des bacilles et plus de 30 marqueurs de traçage de souches, directement à partir d’ADN extrait d’échantillon clinique de patients. Les résultats démontrent une capacité supérieure d'analyse par rapport à des tests moléculaires classiques, et révèlent également l’existence d'un mécanisme inédit de résistance aux antimicrobiens, analogue à un mécanisme de résistance à une thérapie anticancer observé dans des cellules tumorales humaines. Ces résultats ont été publiés dans la revue de premier plan eBioMedicine : https://authors.elsevier.com/sd/article/S2352396423002141.
Des nouvelles encourageantes pour la détection et la surveillance de la lèpre. Think positive !
Bien que considérée comme une calamité disparue, la lèpre est une maladie infectieuse encore présente dans plus d’une centaine de pays.